Secretos de los Andes es una obra que se pregunta por el misterio del espíritu de las cosas : donde habita el espíritu y cómo se siente. En estos seis diseños Rodríguez Triana busca el espíritu a través de tres conceptos: lo indefinible por la razón – donde habita la fé-, la relación de complementariedad entre lo delicado y lo rudo y el silencio. Los diseños de los seis cuadros son imágenes que la artista Rodríguez Triana vio durante rituales que realizó guiada por un mamo indígena en el 2022 en Colombia. En estos rituales el objetivo era conectarse con la racionalidad natural que es distinta a la racionalidad instrumental en la que se basa la cultura occidental. En la racionalidad natural no se pretende entender todo con la razón instrumental, se pretende convivir con el misterio en el que nace la fe; sabiendo que en el momento indicado llegará la comprensión. En cada ser habitan relaciones de complementariedad, en donde los opuestos se complementan en vez de anularse.

Estos diseños son figuras que aunque la razón instrumental intenta nombrar, no puede definirlos totalmente. Ademàs en ellos convive la delicadeza del hilo y del bordado con la rudeza de las pinturas caseras de tierra y vegetales hechas por la artista. El silencio reposa en las páginas de libros a las que se le rasparon las letras borrando así las palabras y retornando estas paginas de libros que relacionamos con el conocimiento al silencio del material virgen.

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Secrets des Andes est une œuvre qui s’interroge sur le mystère de l’esprit des choses : où réside l’esprit et comment il est ressenti?. Dans ces six dessins, Rodríguez Triana recherche l’esprit à travers trois concepts : l’indéfinissable par la raison – où réside la foi -, la relation de complémentarité entre le délicat et le rugueux, et le silence. Les motifs des six dessins sont des images que l’artiste Rodríguez Triana a vues lors de rituels qu’elle a pratiqué sous la direction d’un mamo indigène en 2022 en Colombie. Lors de ces rituels, l’objectif était de se connecter à la rationalité naturelle, qui est différente de la rationalité instrumentale sur laquelle repose la culture occidentale. Dans la rationalité naturelle, on n’essaie pas de tout comprendre avec la raison instrumentale, on essaie de coexister avec le mystère dans lequel naît la foi, en sachant qu’au moment opportun, la compréhension viendra. Dans chaque être, il existe des relations de complémentarité, où les opposés se complètent plutôt qu’ils ne s’annulent.

Ces dessins sont des figures que la raison instrumentale tente de nommer, mais qu’elle ne parvient pas à définir complètement. De plus, la délicatesse du fil et de la broderie coexiste avec la rugosité des peintures de terre et de légumes faites à la main par l’artiste. Le silence repose sur les pages de livres dont les lettres ont été grattées, effaçant ainsi les mots et renvoyant ces pages de livres que nous relions à la connaissance au silence du matériau vierge.